Notre histoire

L’histoire de La Cerise (de la petite graine à nos jours )
Par Anne Hubert, créatrice de la marque

Il y a presque quinze ans, j’ai créé la marque La Cerise sur le Gâteau au désir et à l’intuition, sans business plan ni plan de carrière. Mais avec une vraie passion pour le textile, et surtout le linge de maison.

Notre histoire

En Normandie, dans ma famille nombreuse et joyeuse, tout était fait maison : les confitures, la cuisine familiale, les robes d’été et les tricots d’hiver.

J’ai gardé la mémoire du toucher, les torchons traditionnels à bandes rouges qu’utilisait ma mère, le tablier en métis blanc qu’elle portait en faisant la cuisine. Le soir, je me glissais sous les draps en lin monogrammés du trousseau de mariage, recouverts d’un édredon vieux rose décoloré par le temps …

Je me souviens de dimanches, debout sur la table de la salle à manger, ma mère ajustant avec des épingles les vêtements qu’elle me confectionnait. Et moi, bricolant des robes à mes poupées avec les chutes de tissus.

La cerise sur le gateau pois
La cerise sur le gateau pois

Les valeurs de durabilité et d’ «anti-gaspi» sont ancrées dans mon ADN !

Notre histoire

Et si La Cerise est depuis le premier jour une marque éco-responsable, c’est aussi grâce à mon enfance. Une enfance en bord de mer, proche de la nature, bercée pas le rythme des marées, du vent et du temps changeant du Cotentin.

Je puise mon inspiration dans ces souvenirs saturés de couleurs ! Je passais l’hiver en bottes jaunes et l’été pieds nus. Avec mon chien noir à pois blancs. En balade sur un vélo vert pomme à la selle bombée argent pour aller ramasser des mûres violettes. Ou cueillir des coquelicots.

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Depuis,
j’ai toujours besoin de m’entourer de couleurs.Et d’en semer aussi chez vous …

Après mes études de design textile à Paris, je suis devenu styliste /set designer  pour des marques de linge de maison, des magazines de déco, des boutiques… Un job où l’on invente des décors à partir de récup’, et  de juxtapositions de matériaux improbables.  J’adorais ça.

En 2005, j’ai sorti un livre intitulé  « Customiser tout ce qu’il y a dans mon placard ».

On ne parlait pas encore d’« upcycling », mais donner une deuxième vie à un t-shirt, une nappe en lin, un lot de mouchoirs anciens, c’était déjà mon truc ! 

La cerise sur le gateau pois

A l’époque, je commençais aussi  à créer des coussins et des torchons sérigraphiés, que je diffusais dans des ventes privées en appartement. Mes accessoires à message avec une touche fluo  -c’était ma grande période fluo- ont un jour tapé dans l’œil d’une acheteuse du Bon Marché, qui m’a demandé de créer une mini-collection.

Puis, tout s’est enchaîné. De fil en aiguille, de commande en commande, La Cerise sur le Gâteau était née. 

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L’aventure s’est nourrie de belles rencontres : les boutiques qui nous font confiance depuis nos débuts, notre fidèle réseau d’artisans portugais, les graphistes, photographes, bloggeuses, qui  mettent en valeur nos créations ; et notre incroyable équipe désormais installée en Alsace (où j’ai suivi il y a quelques années un bel Alsacien, mais c’est une autre histoire…)

Une de mes rencontres les plus décisives ? Celle de Sandrine Place.

Nous démarrions toutes deux dans la déco. Nous étions deux jeunes stylistes, Sandrine et Anne, la brune et la blonde. Nous avons appris à travailler ensemble. Ensuite, lorsque j’ai monté ma marque. Sandrine n’était jamais bien loin, avec toujours un œil bienveillant, une idée, une suggestion. Jeunes mères de familles, nous partagions le même goût pour ce qui est beau, mais aussi utile, pratique et résistant.

Depuis de longues années maintenant, nous co-créons les collections de la Cerise, et nous produisons aussi ensemble les  photos, vidéos, lookbooks qui vont les accompagner. Un type de fonctionnement rare en entreprise, où « créa »  et « com » sont souvent des entités étanches : synonyme de cohérence et de  continuité ,notre binôme bien rodé assure la pérennité de notre style comme de nos valeurs-phares.

La cerise sur le gateau pois

Ne pas se perdre en route, c’est important. En quinze ans, La Cerise a mûri, bien sûr, mais sans jamais renier ses origines.

J’essaie de la faire  grandir sans jamais sacrifier la dimension humaine. De continuer à fonctionner au désir et à l’intuition  De garder mes valeurs comme balises. Je reste fidèle à  mon enfance, en somme. Pour que vos enfants, et leurs enfants après eux, profitent de notre « trousseau » revisité, chahutent sur nos coussins et se glissent  à leur tour sous nos draps de toutes les couleurs…

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